Quel est le prix d’une assurance décennale pour un artisan ?

1.000, 2.000, 3.000, ... ? Combien d’euros un professionnel du BTP doit-il débourser chaque année pour assurer ses arrières avec une assurance décennale performante et parfaitement efficace ?

Cette question du coût de l’assurance décennale est déterminante pour nombre d’artisans. Chaque jour, de futurs entrepreneurs s’y intéressent pour établir leur business plan et dessiner leur futur. S’il importe d’avoir une vision claire sur le budget lié à ce type d’assurance, il est tout aussi nécessaire de savoir ce qu’elle couvre, ou pas. Topo complet dans cet article.

Quel budget faut-il prévoir pour se couvrir avec une garantie décennale ?

Combien coûte une garantie décennale ? Depuis que cette protection est devenue une obligation légale, en 1978, la question du « prix décennale » agite le monde de la construction et c’est facilement compréhensible. Chacun chacune a en effet besoin de faire ses comptes avec attention et circonspection pour réaliser ses affaires dans de bonnes conditions.

Le juste prix n’est pas simplement le nom d’un jeu célèbre du petit écran. Toute personne qui gère correctement son budget doit pouvoir le cerner pour acheter ses produits et services dans des conditions raisonnables. Il n’est donc pas question de se jeter tête baissée sur la première offre de garantie décennale, sans analyser les prestations proposées par les diverses compagnies d’assurance.

De leur côté, lesdites compagnies procèdent exactement de la même façon. Leur tarif de garantie décennale est étudié minutieusement, pesé et repesé, au gré de plusieurs critères.

Quels critères pour chiffrer le coût d’une garantie décennale ?

Rappelons en trois petites lignes que l’assurance décennale a pour vocation de dédommager le maître d’ouvrage (le client) qui serait victime d’un sinistre suite à une malfaçon ou un vice caché survenant dans les 10 ans qui suivent la réception des travaux. Son objet, pour faire court, c’est de rembourser un client sinistré, sans casser par ailleurs la tirelire de l’artisan et risquer de le mettre sur la paille.

C’est dans ce contexte qu’il faut décrypter le tarif de l’assurance décennale et comprendre le poids relatif des quatre principaux critères.

1 - La nature du travail réalisé

En matière d’assurance, le risque est toujours la pièce principale sur l’échiquier. Si vous êtes actif dans un métier de finition (peinture, tapissage, volets, ...), les risques liés à vos prestations seront sans commune mesure avec les dégâts potentiellement liés au gros-œuvre, comme la malfaçon d’une chape ou le vrillage malheureux d’une charpente. Les métiers les plus risqués sont donc exposés aux primes les plus conséquentes. C’est notamment le cas des étanchéistes.

Quels artisans sont éligibles à la garantie décennale ? Nous faisons le point dans ce dossier.

2 - Les années d’expérience

« L’expérience est une lanterne qu’on porte dans le dos, elle n’éclaire jamais que le chemin déjà parcouru ». Navré pour Confucius, mais c’est bien ce chemin parcouru qui intéresse la compagnie d’assurance. Il lui importe de mesurer l’expérience du souscripteur pour fixer son prix. Si l’artisan peut justifier dix à quinze années d’expérience, il a toutes les chances d’obtenir une jolie réduction sur sa prime. L’autre regard que portera la compagnie sur le passé, c’est évidemment l’historique des litiges qu’aurait précédemment rencontrés l’entrepreneur qui sollicite un contrat.

3 - Le volume d’affaires annuel

Plus il y a d’affaires, plus il y a de risques. À l’aune de cette évidence, la prime d’un autoentrepreneur qui réalise un chiffre annuel de 20.000 euros sera forcément plus abordable que le tarif appliqué pour une entreprise qui réalise 300.000 euros de contrats chaque année. La proportion entre la prime et le chiffre se fait évidemment avec une pondération adaptée.

4 - La multiplicité des activités

Si un artisan cumule plusieurs spécialités - menuiserie, plomberie et carrelage par exemple -, il ne devra pas pour autant souscrire une assurance décennale pour chacune d’elles. Avec les conseils appropriés, il pourra couvrir ses arrières via une police polyvalente dont le prix sera plus favorable que la stricte addition des 3 cordes de son arc.

Et concrètement, quel est le tarif moyen d’une garantie décennale ?

Au vu de ce qui précède, chacun comprendra qu’il y a trop de facteurs à prendre en compte pour donner un coût d’assurance moyen valable et cohérent pour l’ensemble des acteurs du BTP.

Ce n’est qu’en approchant les différentes spécialités du bâtiment qu’il est possible de citer quelques chiffres. Si on prend l’exemple emblématique d’un maçon, on peut considérer que sa prime annuelle varie d’un bon 2.000 euros à plus de 4.000 euros, selon les différents critères évoqués ci-dessus. La prime demandée à un plaquiste, dans des conditions équivalentes, sera inférieure de 50% et s’étagera plutôt entre 1.000 et 2.000 euros par année.

Les plombiers, carreleurs et charpentiers doivent en moyenne s’attendre à payer 2.000 euros par an s’ils ont une expérience de 5 à 10 ans et qu’ils dégagent un chiffre indicatif de 10.000 euros par mois. Voilà pour quelques exemples.

Notre comparateur peut vous guider vers des formules très abordables !

Compte tenu de l’obligation légale qui régente l’univers de l’assurance décennale, de nombreuses compagnies proposent cette couverture dans leur catalogue. Les plus actives ont pris soin de bien différencier les métiers du BTP afin de proposer des garanties parfaitement adaptées et ajustées au cas par cas.

Pour trouver une protection performante dans le large éventail des possibilités, l’outil le plus efficace s’appelle internet. C’est grâce à la toile que les couvreurs, architectes, plombiers, menuisiers et leurs divers compagnons de chantier peuvent aujourd’hui mettre un clic sur un contrat performant et cohérent.

Pour vous aider à faire cette recherche, Decennassur a créé un comparateur 100% dédié à l’assurance décennale. N’hésitez pas à le sonder pour trouver rapidement une solution économique, jusqu’à 43% moins chère. Vous savez ce qu’il vous reste à faire ...